“Un mélange d’eaux usées, de poisson pourri, de bouse de vache et d’urine de chèvre.” C’est ainsi que l’hebdomadaire sud-africain Sunday Times décrit l’odeur pestilentielle qui a recouvert la ville du Cap après l’amarrage d’un navire transportant 19 000 têtes de bétail, le dimanche 18 février. Une puanteur telle que certains employeurs ont autorisé leurs salariés à rentrer chez eux plus tôt, lundi après-midi, alors que la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) inspectait le bateau.

Alertée par un informateur anonyme avant même l’arrivée du navire, la SPCA a obtenu une injonction l’autorisant à monter sur le navire. À bord, les membres de l’association “n’en croient pas leurs yeux”, raconte News24. Sur ce qu’elle surnomme désormais “le bateau de la mort”, la SPCA découvre trois animaux morts et des milliers d’autres baignant dans leurs excréments. Cinq bêtes “en très mauvaise condition physique” ont dû être euthanasiées, précise le média sud-africain.

“L’odeur est révélatrice des conditions de vie épouvantables que subissent le