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Les peuples autochtones d’Amazonie s’unissent pour sauver la dernière rivière volante

Développement économique, expansion des zones urbaines et agriculture extensive détruisent la forêt primaire dans des proportions catastrophiques. Les conséquences sont immédiates sur un phénomène moins connu et pourtant fondamental pour le climat: les rivières volantes

Un fleuve de brume, ou «rivière volante», au-dessus de la forêt amazonienne, 19 novembre 2014. — © BRUSINI AURELIEN / Hemis via AFP
Un fleuve de brume, ou «rivière volante», au-dessus de la forêt amazonienne, 19 novembre 2014. — © BRUSINI AURELIEN / Hemis via AFP

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des rivières volantes, ces immenses masses d’eau sous forme de vapeur qui se déplacent de l’océan vers le continent sous l’effet des vents. Déversant son humidité sur l’Amazonie, jusqu’en Bolivie et au Paraguay, cette curiosité de la nature est en danger, amoindrie par la déforestation qui morcelle l’est amazonien, avec pour conséquences de générer inondations et sécheresse.

Responsables de ce phénomène, les arbres agissent comme des millions de pompes atmosphériques, en aspirant l’évaporation océanique et en repropulsant l’eau par transpiration. Sur la condensation de ce flux de vapeur d’eau repose un second phénomène appelé «pompe biotique». Il provoque les vents et attire les masses d’air humide vers les terres et la forêt.

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