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Inde et Bangladesh : 10 millions de personnes affectées par le cyclone Amphan

Le passage du cyclone Amphan, mercredi sur l'est de l'Inde et sur le Bangladesh, a tué 95 personnes et laissé ces régions dévastées : villages inondés, cultures saccagées, maisons détruites. Selon l'ONU, 10 millions de personnes ont été affectées. 

Calcuta, la capitale du de l'État indien du Bengale-Occidental, a été balayée par des rafales de vent allant à 150 km/heure lors du passage du cyclone Amphan, le 21 mai 2020.
Calcuta, la capitale du de l'État indien du Bengale-Occidental, a été balayée par des rafales de vent allant à 150 km/heure lors du passage du cyclone Amphan, le 21 mai 2020. © Rupak De Chowdhuri, Reuters
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Des centaines de villages inondés, des cultures perdues et des maisons détruites par dizaines de milliers : le passage du cyclone Amphan a laissé des scènes de "dévastation inouïe" en Inde et au Bangladesh. Le bureau des Nations unies au Bangladesh estime que le cyclone a affecté 10 millions de personnes et détruit le foyer de 500 000 personnes.

Malgré des dégâts matériels considérables, les pertes humaines semblent avoir été limitées : Amphan a fait 95 morts, selon des bilans officiels encore provisoires, dont 72 morts dans l'État du Bengale occidental, en Inde, et 23 au Bangladesh.  

Les leçons des catastrophes précédentes 

Jusqu'à une époque récente, les bilans des cyclones les plus violents pouvaient se chiffrer en milliers de morts autour du golfe du Bengale. En 1970, un demi-million de personnes avaient péri dans le cyclone Bhola. Le dernier cyclone particulièrement meurtrier, Sidr, avait fait 3 500 morts au Bangladesh en 2007.

Mais ce pays et l'Inde ont retenu les leçons des catastrophes des décennies précédentes : ils ont construit des milliers d'abris pour la population et mis en place des politiques d'évacuation rapide. Les systèmes de surveillance météorologiques sont aussi plus sophistiqués.

À l'approche du cyclone Amphan, les autorités locales de ces deux nations d'Asie du Sud ont ainsi mis à l'abri plus de 3 millions de personnes vivant dans des zones à risque.

Rafales de vent et mur d'eau de mer 

Les rafales de vent d'environ 160 km/h et les pluies diluviennes n'étaient pas les seuls dangers. Les cyclones peuvent aussi provoquer une onde de tempête, un mur d'eau de mer haut parfois de plusieurs mètres, qui peut s'avérer particulièrement dévastatrice lorsqu'elle déferle sur les zones côtières.

Dans le village bangladais de Purba Durgabati, des centaines d'habitants ont bataillé toute la nuit contre les éléments pour essayer de consolider la digue les protégeant. Mais la montée du cours d'eau, de quatre mètres par endroits, l'a pulvérisée sur près de 2 kilomètres et provoqué l'inondation de 600 foyers.

Ce désastre survient au moment où l'Inde et le Bangladesh sont confinés depuis fin mars pour lutter contre la pandémie de Covid-19, une mesure qui a donné un brusque coup d'arrêt à l'activité économique.

Avec AFP

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