La semaine prochaine, les États membres vont de nouveau tenter d’accorder leurs violons sur l’utilisation du glyphosate. Un article d’EURACTIV Allemagne.
Un responsable de l’UE a déclaré à l’AFP qu’une réunion était prévue le 6 juin, pour que les États membres tentent d’atteindre un consensus sur la prolongation de l’autorisation du glyphosate, un pesticide très controversé. Pour l’instant, l’option sur la table est de prolonger l’autorisation actuelle jusqu’à mi-2017.
Le glyphosate est l’une des substances chimiques les plus utilisées dans les pesticides dans l’UE, mais son caractère probablement cancérigène a remis en cause son utilisation . La décision de renouveler son autorisation de plusieurs années n’a pas pu se concrétiser à deux reprises à cause du désaccord des États membres à ce sujet.
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Harald Ebner, député allemand des Verts, a ainsi critiqué la possibilité d’étendre l’autorisation du glyphosate à une année, et a appelé le parti social-démocrate (SPD) a campé sur sa position.
S’il s’agit d’une solution transitoire, comme cela a été suggéré, alors la quantité de glyphosate utilisée dans les produits devra être réduite.
Au niveau du gouvernement à Berlin, le SPD reste fermement opposé au glyphosate alors que le CDU et le CSU soutiennent une prolongation. Au vu des divisions internes, l’Allemagne s’est jusqu’à présent abstenue de voter.
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Le 27 mai, l’assemblée médicale allemande a appelé Berlin et la Commission à s’opposer à l’autorisation du produit chimique.
L’association des médecins a rappelé que le principe de précaution jouait en leur faveur et a cité une étude qui révèle que le pesticide provoque des « anomalies chromosomiques et d’ADN dans les cellules humaines ». Avant que l’autorisation soit prolongée, ces effets secondaires néfastes devront être écartés, ont insisté les médecins.